S’il y a environ 50% de saindoux saponifié dans les savons Axonge, il y aussi d’autres huiles!

Lesquelles?

Nous utilisons majoritairement l’huile de tournesol linoléique (la standard, riche en omega 6, qui en fait une huile médiocre pour l’alimentation si utilisée exclusivement) et un poil d’huile de ricin (Ricinus communis ou “castor oil” bien que ce soit une plante…Quand je dis un poil c’est une façon de parler!;))).

Nous n’utilisons donc pas d’huile d’olive, ni de colza ni d’autres grandes huiles alimentaires que nous préfèrons déguster sur un bon morceau de pain, avec un tour de moulin à poivre, quelques feuilles de salades et aromates ainsi qu’un morceau de crottin de Chavignol!

Nous utilisons aussi quelques huiles “précieuses” (pour la peau) et macérats huileux de plantes en petites quantités pour leurs propriétés nourrissantes et protectrices, ainsi que leur odeur : huile de baies d’églantier, de pépins de framboises, de prunes, macérat de carotte, de calendula…etc.

Si la richesse en omega 6 n’est pas recherchée en alimentaire (notre alimentation est en effet trop riche en ce gras par rapport aux omega 3), elle est plutôt intéressante en cosmétique! C’est quand même bien fait ?!

Mais, au fait, l’huile de ricin, ce n’est pas très local tout çà?

C’est vrai, vous avez raison…Elle vient même d’Inde pour être précise.

De notre point de vue, être “éco-responsable” ne signifie pas être intégriste, mais vigilant, flexible et adaptable.

Culturellement, les échanges sont ce qui nous a enrichi, nous enrichit et nous enrichira encore longtemps nous l’espérons!

Si la production de toutes ces denrées, ainsi que leur consommation restent raisonnables, équitablement réparties et exceptionnellement consommées pour certains, l’impact sera toujours positif au moins en termes d’aménité (Priver un Brésilien d’avocats ou de papayes est absurde…mais nous en priver et en consommer de manière exceptionnelle par curiosité et plaisir nous paraît raisonnable).

Pour en revenir à l’huile de ricin, son utilité est tout sauf alimentaire, c’est en effet un grand poison purgatif (2 graines peuvent tuer un adulte!) mais avec de nombreuses applications en cosmétique, matériau, biocarburant…etc.

Sa culture peut se faire sur des terrains pauvres, et cette plante est même considérée comme envahissante à certains endroits.

Elle peut se cultiver en France mais uniquement pour l’ornemental car les conditions climatiques ne lui permettent pas de développer suffisamment d’huile. Celle que nous utilisons (moins de 5% dans nos  savons) est issue de l’agriculture biologique.

Vous verrez encore son vieux nom anglosaxon: “castor oil” ou huile de Castor…

Détendez-vous, Axonge n’est pas un mauvais remake de Fight Club à la Française : il s’agit bien d’une plante pas du mignon Castor des bords de Loire qui dévore le bois en se reproduisant frénétiquement! :))))

 

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